Un journal féministe et libertaire à prix libre » : c’est ainsi que se définit Casse-rôles, trimestriel né en 2017, qui veut faire bouger les codes. Dans les livres de lecture des enfants, les attributs du féminin et du masculin sont toujours les mêmes, aux femmes le tablier et la poussette, aux hommes l’attaché-case quand ils rentrent du travail, puis le fauteuil et les lunettes pour lire le journal…
« Papa lit et maman coud. » Contraception, IVG, violence, viol, mutilations sexuelles, harcèlement, parité, inégalités salariales, travail domestique, etc. : Casse-rôles se propose de dresser un état des lieux, de recenser ce qui se publie sur ces questions et de donner la parole à des femmes et des hommes anonymes qui résistent aux stéréotypes sexistes.
Objectif : rendre visibles les luttes des femmes, notamment les plus vulnérables ou marginalisées, mais aussi celles que nous pourrions qualifier de « remarquables » par leurs actions menant à améliorer la situation des femmes et des hommes. Casse-rôles se veut un journal de large diffusion et pour tout public.
L’équipe de départ se compose d’une dizaine de personnes, femmes et hommes, mais elle compte sur ses lectrices et lecteurs pour envoyer articles, idées et critiques, et aider à la diffusion – essentielle – pour que « Casse-rôles » ait un avenir…