La maire de Gentioux n’a pas peur du ridicule en déposant une plainte contre IPNS pour les articles de notre dernier numéro sur la gentrification dans lesquels elle est mise en cause. Elle attaque pour “injure à personne représentant l’autorité publique“. Elle n’a pas aimé que sa politique soit qualifiée de “nauséabonde“ et définie comme “xénophobe à court rayon d’action“, s’est sentie visée par la caricature qui illustrait l’article des géographes de l’université de Limoges, dont elle n’a pas apprécié la conclusion où il était question “d’eau apportée au moulin des imbéciles“...
Le problème c’est que manifestement elle méconnaît et la loi de 1881 sur la liberté de la presse et l’article de la déclaration universelle des droits de l’homme qui établit la liberté d’opinion et d’expression. Petit rappel à l’ancienne institutrice qui devrait donc réviser son instruction civique : “Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.“ (article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme).
Nous restons à son entière disposition pour relire et justifier ligne à ligne les articles qui l’ont mise en colère et qui s’appuient tous sur des faits réels et établis. Pour le reste nous attendons sereinement le probable “classement sans suite“ de la plainte par le procureur de la République.