"Encore un site sur le Limousin !" : voilà ce que d'aucuns nous ont déjà dit.
Alors, comment justifier la création du site Internet info-limousin.com ? Qu'a-t-il de différent, de nouveau ?
Ce projet porté par 4 personnes réunies en association loi 1901 basée à Eymoutiers en Haute-Vienne, elle a pour vocation la promotion et la valorisation du Limousin par la gestion de l'information événementielle sur internet.
Ce projet est né de plusieurs constats : le tissu associatif est fort en Limousin, l'ADSL arrive dans la région et beaucoup de sites sont déjà présents. Cependant, les pages agenda sont souvent vides ou obsolètes et les informations en langues étrangères inexistantes.
Millecultures.net nous présente comme un portail multi-activité, nous, nous définissons comme un outil pratique, un agenda de l'événementiel sur tout le Limousin.
Ce site se veut ;
Nous ne trions pas l'information par thème, car nous considérons que toute information a sa chance d'être lue, et ce mélange permet la découverte.
Nous séparons les événements longs (plus de 4 jours) pour donner plus de présence aux informations ponctuelles.
Nous souhaitons trouver dans ce site aussi bien un concours de pétanque, un stage de théâtre, une randonnée pédestre, une collecte de sang, un concert dans un bar, une visite de village, un ramassage d'objets encombrants, un festival musical…
Ce site est complémentaire de la base d'information LEI visible sur www.tourismelimousin.com : une collaboration avec les gestionnaires de cette base est envisagée courant septembre 2005. Actuellement, nous recherchons un financement pour le fonctionnement de ce site auprès de l'Europe, de la région, des départements, des communes. Nous envisageons également un fonctionnement partiel en autofinancement, en proposant la gestion des pages agendas sur les sites existants (mairies, offices de tourisme, communautés de commune,associations…) : par un simple code inséré dans une page agenda, nous affichons l'information triée d'une ville en français et anglais, en respectant les couleurs du site et l'utilisation de notre bande passante pour l'affichage.
A ce jour, après 2 mois d'activité, plus de 2500 visiteurs (dont 1130 visites significatives) sont passés par le site www.info-limousin.com.
Allez voir notre projet, utilisez-le, et dites-nous ce que vous en pensez, votre avis nous intéresse !
yannick darlington bernard, eymoutiersCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Site agenda : https://www.agenda-dynamique.com Site association : https://www.asso.info-limousin.com Sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.agenda_info&hl=fr
Sans vouloir faire dans le romantisme, le projet de Lachaud, c’est bien l’histoire d’un groupe de jeunes qui décide de redonner vie à un hameau. Un hameau situé au centre d’un triangle qui relie Gentioux, Royère et Faux la Montagne, là où bat le cœur du plateau. Sur les 138 hectares qui auraient pu être disséminés entre les agriculteurs voisins, trois familles, un jeune couple et deux passionnés ont bâti un projet d’éco-site en 5 dimensions : agriculture paysanne / écoconstruction / formation et pédagogie / biologie / accueil. Côté agricole, le GAEC de la Fève («Ferme expérimentale à vocation environnementale») a démarré son activité avec Julie Cuenot et Johanna Corbin, éleveuses d’un troupeau de 160 brebis limousines. Elles font de l’agneau en vente directe. Le volet scientifique, un laboratoire chargé d’étudier l’impact du changement climatique et de l’agriculture sur la biodiversité de certaines parcelles de la ferme (dont des parcelles Natura 2000) a trouvé un financement (CNRS et l’Université de St Etienne). Le volet écoconstruction a été entamé à travers la rénovation écologique de la maison de l’ancien fermier. Cette future maison collective accueillera les bureaux de l’association Le Champ des possibles, qui porte le projet global, le laboratoire d’écologie ainsi qu’une salle commune, une salle pour les enfants et une cuisine. En attendant, les bureaux sont installés dans des caravanes et une cabane. Excepté Philippe Simon, qui réside à Eymoutiers, tout le monde habite sur place : certains ont acheté une yourte, d’autres louent dans le hameau. Du coup, tous les habitants permanents de Lachaud participent au projet d’éco-site, les autres habitants étant des résidents secondaires... ravis de voir que ça bouge dans leur campagne !
Tout a commencé l’été 2005 quand Johanna, alors animatrice dans l’associatif, et Frédéric, biologiste, décident de quitter les Deux Sèvres pour une campagne moins polluée où monter un projet mêlant agriculture, écologie et milieu naturel à restaurer. Avec son Réseau d’acteurs et ses landes et tourbières, le Plateau de Millevaches a tout pour les séduire. Ils rencontrent Emilie Lordemus, coordinatrice du réseau (De Fil en réseaux), et le Conservatoire des espaces naturels (CREN), repartent avec un carnet d’adresses. “Pendant un an, je suis venue tous les deux mois pendant une dizaine de jours à chaque fois pour rencontrer les gens, être au courant des opportunités, voir si le projet pouvait se monter avec d’autres“ raconte Johanna. L’été 2006, la petite famille pose ses valises à St-Moreil, pour continuer à construire son projet in sitù. Johanna suit une formation agricole tandis que Frédéric télé-travaille. Ils entendent parler de la vente d’une grosse ferme à Lachaud. Johanna se rend à la Safer, va voir les institutions, remue les collectivités, le dossier traîne, et la ferme n’est réellement mise en vente qu’en juillet 2007. A ce moment-là, nos porteurs de projets organisent une réunion pour rassembler les personnes intéressées pour créer ensemble sur ce site prometteur. Il en ressort un ambitieux projet d’éco-site, valorisant les compétences de chacun (écoconstruction, artisanat, écologie scientifique, agriculture...) et rassemblant leurs aspirations à vivre autrement, faire ensemble et accueillir, transmettre, échanger.
En septembre 2007, une rencontre est organisée entre le groupe constitué et la région, la communauté de communes du plateau de Gentioux, le PNR, le CREN et la mairie de Gentioux pour trouver des partenariats et des financements. Il est décidé que la communauté de communes achète le site (275 000 €) et le loue au GAEC. Grâce à une subvention de 120 000 € du PNR, la communauté de communes leur apporte également une aide pour la rénovation écologique du bâti (maison commune + bâtiments agricoles). En avril 2008, le collectif s’installe sur les lieux. Commence alors la restauration du lieu, le démarrage de l’activité agricole, la mise en place du laboratoire et la réalisation d’une étude prévisionnelle sur 6 ans, destinée aux partenaires financiers. Lorsque les bâtiments seront rénovés, les autres activités pourront être développées. Philippe Liboureau, constructeur paille, et Yann Hélip-Soulié, tailleur de pierre-sculpteur, souhaitent y animer des chantiers et des formations. Guillaume Paillard, en formation plomberie-chauffage, mettra ses compétences en énergies renouvelables au service du site. Virginie Larrue pense s’y installer en plantes médicinales. Son compagnon, Grégory Séval, souhaite continuer de travailler à CtrlA tout en s’investissant dans le lieu : “ce qui me plaît, c’est le collectif, pour mutualiser un jardin, par exemple, partager des projets, sans tomber dans une vie communautaire“. L’aspect collectif, c’est aussi ce qui motive Philippe Simon, ancien paysan puis acteur du Monde allant vers, aujourd’hui salarié à mi-temps d’Ambiance Bois. “J’ai 25 ans d’histoire collective derrière moi, je me suis toujours retrouvé dans ces aventures. Ce qui m’intéresse particulièrement, à Lachaud, c’est l’aspect ouvert. Nous voulons développer l’accueil, les stages, en faire un lieu-témoin des alternatives. La particularité, c’est de mêler l’agricole à la préservation d’espaces naturels et à l’écoconstruction“. Pas de doute, c’est bien un lieu unique qui se construit pas à pas par cette bande d’utopistes néanmoins pragmatiques !
C’est officiel ! Le 3 novembre 2019, à Peyrelevade, un peu plus de 150 personnes étaient réunies pour la naissance officiel du Syndicat de la Montagne. Une démarche encore largement en construction plutôt qu’une structure clé en main. C’est pourquoi il est facile et possible de le rejoindre pour contribuer à en faire un outil adapté aux besoins du territoire.
Le Syndicat de la Montagne limousine est issu d’une démarche vieille de plusieurs années dans laquelle des habitantes et habitants, à titre personnel souvent, au nom d’une structure parfois, cherchaient à se doter d’un outil pérenne pour mieux agir ensemble, croiser leurs expériences et leurs pratiques, établir un rapport de force plus favorable à leur vision du territoire. Bref, une sorte de boîte à idées et d’outil de mutualisation qui sache à la fois prendre des positions et construire des réponses concrètes aux besoins de tous et de chacun. Si le mot « Syndicat » a été choisi, c’est pour dire la double intention du projet : d’une part défendre les intérêts d’un territoire et de ses habitants et habitantes (à l’instar par exemple des syndicats de salariés ou d’usagers) et d’autre part construire collectivement des outils communs (à l’instar par exemple des syndicats de gestion de l’eau ou des syndicats d’électrification). Bref être à la fois sur la défensive et dans l’offensive, tout en développement des actions et réalisations très concrètes.
La vision du territoire défendue par le Syndicat s’inscrit explicitement dans la continuité des propositions pour une plateforme de la Montagne limousine, un texte écrit en 2014 comme un « contre-scénario » pour le Plateau face aux scénarios qu’à la même époque la Datar nous concoctait1. Dans cette filiation, le Syndicat a également écrit un texte qui présente les six perspectives dans laquelle il s’inscrit aujourd’hui et qui se résume en six points :
Dans cette optique plusieurs groupes de travail ont été lancés. Un groupe sur les biens vacants prépare la réalisation d’une brochure sur le sujet et proposera aux nouvelles équipes municipales issues des prochaines élections une formation technique sur cette question. Un groupe sur l’eau réfléchit à la gestion et la distribution de cette ressource pour éviter qu’elles ne soient confiées à des sociétés privées étrangères au territoire dont les motivations ne sont pas spécialement les mêmes que les communes qui en assurent encore la gestion aujourd’hui. Un groupe d’entraide administrative et juridique assure déjà depuis plusieurs mois des permanences gratuites ouvertes à tout un chacun dans différents lieux (un peu à l’image de ce que réalise sous d’autres formes un groupe d’entraide psychologique qui intervient depuis 8 ans en complémentarité de professionnels). Existent aussi un groupe « exilés », un autre sur l’agriculture, encore un autre sur la question de l’autonomie et des réponses à envisager face aux changements climatiques et à l’épuisement des ressources sur la planète. Le jour de l’assemblée de Peyrelevade, s’est également constitué un groupe sur la forêt dont une des premières actions sera l’accueil en décembre d’une mission de plusieurs parlementaires sur le sujet. D’autres thématiques ont été évoqués : énergie, éducation, etc.
Jusqu’à maintenant, le projet de Syndicat a avancé via des séminaires de travail de plusieurs jours (une semaine en janvier réunissant 23 personnes, 3 jours en avril et 3 jours en septembre réunissant à chaque fois une trentaine de personnes). Ce mode de fonctionnement sera continué en 2020 avec 4 rendez-vous, dont un « camp d’été » plus large en juillet. Le prochain séminaire est prévu fin janvier et début février sur un vendredi, un samedi et un dimanche pour permettre au maximum de personnes de se rendre disponible. Ces assemblées sont actuellement les lieux de décision légitimes pour orienter les actions du Syndicat, ce qui n’empêche pas les différents groupes de fonctionner en toute autonomie. Un petit groupe de coordination composé de 9 personnes venant de différentes communes du Plateau, en Creuse, en Corrèze et en Haute-Vienne, assure le suivi des différentes actions pour aider au bon fonctionnement de l’ensemble. Une de ses premières actions est de mettre en place une lettre d’information pour que chacun puisse suivre ce qui se fait et disposer également d’un canal pour diffuser idées et propositions.