Né le 25 juin 1929 à Bordeaux, décédé le 13 Mars 2010 à Saint-Léonard-de-Noblat. 1940-1945 arrestation de la famille Sanfourche. Arthur Sanfourche, résistant, est fusillé. Jean-Joseph et sa mère trouvent refuge à Limoges. Jean-Joseph Sanfourche a peint depuis l’âge de six ans. Initié très tôt au dessin par son père, il dessine, sculpte, peint, réalise des émaux, des totems et de grandes sérigraphies. A la fin des années 60, il commence même à orner, à sculpter et à assembler des matériaux insolites (silex, os) auxquels il confère des pouvoirs particuliers. Après avoir passé une vingtaine d’année à Paris, il retourne en 1975 dans la région de Limoges et s’installe à Saint-Léonard-de-Noblat. Profondément attaché à sa terre et à ses habitants, il a, malgré ses nombreux déplacements, toujours gardé une activité intense en Limousin. Son œuvre s’est élaborée en grande partie entre Solignac, Limoges et Saint-Léonard-de-Noblat.
Entre 1980 et 2000, l’audience de Sanfourche s’étend. Il participe à de nombreuses expositions internationales. Citons, en 1990, celle de New-York (Centre Culturel Suisse), présentée sous le titre « Neuve Invention », nom donné à la collection d’œuvres apparentées à l’Art Brut. En France, le Site de la Création Franche, à Bègles, animé par Gérard Sendrey possède de nombreuses œuvres de Sanfourche (émaux, pierres peintes, peintures…).
Le style Sanfourche est difficile à décrire… C’est de se mettre de la peinture sur ses doigts, ses vêtements, son front, ça c’est le style Sanfourche. Le style Sanfourche c’est le bordel dans le lieu où il travaille, mettre un couvercle noir sur un pot rouge et un couvercle rouge sur un pot noir, mais ça fait partie des choses de la vie.