En rencontrant les acteurs de la filière bois, je me suis rendue compte que de réels enjeux sur l'espace et le temps existaient : places de dépôt de bois, gestionnaires forestiers, construction bois, scieries... Un écosystème humain et forestier existe, mais reste parfois cloisonné. Un sentiment de dépossession des paysages est ressenti par certains habitants et pose la question des communs : les paysages sont-t-ils des communs ? Je pense que les paysages, parce qu’ils répondent à des besoins humains sociaux fondamentaux, peuvent être considérés comme des communs. Dès lors, comment mieux impliquer les acteurs institutionnels et les habitants dans les décisions qui touchent à l'avenir de nos forêts ?