En ce qui concerne la question posée concernant le manque criant, actuel et plus encore futur prévu, d'artisans du bâtiment aptes à répondre aux appels d'offres concernant le "millier" de rénovations envisagées par le programme OPAH du Plan Etat-Région, et surtout avant l'échéance, hélas négociée, de révision à 3 ans, où l'argent alloué risque fort d'être repris par ses bailleurs faute d'actions réalisées à temps à cause justement de ce manque, il me paraît urgent de mettre en oeuvre un programme ambitieux et volontariste d'implantation de familles d'artisans qui seront les premiers acteurs de cette rénovation. Ceci devra permettre, par paliers successifs, grâce à une politique constante et soutenue dans le temps, l'implantation de nouvelles familles et la rénovation de nouveaux logements, les unes permettant les autres et réciproquement, sur une période programmée non sur 3 ou 5 ans, mais au moins sur 10, tout effet de "baguette magique" étant exclu ! Au delà des souhaits pieux et des incantations déjà essoufflées, il faut une action réaliste et concrète pour recruter ces artisans par une prospection nationale et internationale ; pour ce faire, des conditions d'exonérations et d'aides doivent être mises en place rapidement.
De plus, il est important que ces rénovations ou ces restaurations dans certains cas, soient faites dans un esprit et avec des techniques respectueuses de l'environnement et de la santé tout en respectant les savoir-faire traditionnels, sans défigurer ni bétonner, "polystyréniser" ou "formaldéhyser" : on ne rénove pas une vieille grange en granite comme on construit à la va-vite un pavillon en parpaings ! Le Parc se doit, par définition, d'être pionnier dans ce type de programme de qualité et non de générer une banalisation brutale et industrielle du bâti, qui mange les budgets en appauvrissant ou même détruisant un patrimoine, au profit d'entreprises extérieures, "mercenaires" et sans états d'âme. Un cahier des charges et des programmations précises doivent être définis dans cette direction en concertation avec les administrations et les associations concernées.
De plus, il est important de cibler et conditionner les aides à la rénovation de l'habitat sur des bâtiments destinés à l'installation (locative ou non) d'habitants s'engageant à vivre effectivement à plein temps sur le territoire.
En ce qui concerne les programmes de développement du bois-energie, il est important de préciser :
Ceci étant de plus générateur d'emplois ou tout au moins apport complémentaire de ressources pour les communes, les forestiers et les agriculteurs.