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Traversées mystérieuses et bienfaisantes en Montagne limousine et ailleurs

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Date
mercredi 1 décembre 2021 14:01
Numéro de journal
77
Auteur(s)
Michel Lulek
Visite(s)
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L’anthropologue Barbara Glowczewski, née en 1956 à Varsovie d’un père slave et d’une mère juive, naturalisée française à l’âge de 17 ans, a étudié pendant plus de 40 ans les aborigènes d’Australie (en particulier des peuples qui vivent dans le nord de l’île et en partie dans le désert). Elle y a rencontré celui qui est devenu son mari avec lequel elle a eu deux filles, Milari, 26 ans, et Nidala, 24 ans. Depuis quelques années ses chemins l’ont également menée en Guyane et, plus proches de chez nous, à Notre-Dame-des-Landes, sur la fameuse Zone à défendre constituée face au projet d’aéroport finalement abandonné en 2018, et sur la Montagne limousine. Elle est revenue en 2019 sur le Plateau avec un groupe d’étudiants anthropologues qui se sont intéressés aux pratiques de soin alternatives (travail sur les énergies, les esprits, etc.). Soin des humains et soin de la terre, les deux étant dans son analyse intimement liés. Deux livres édités localement témoignent de son travail. Le premier, Réveiller les esprits de la terre, aux éditions Dehors (installées à Lachaud, sur la commune de Gentioux). Le second, Des énergies qui soignent en Montagne limousine, aux éditions Maiade de Marie-France Houdart (à Lamazière-Basse en Corrèze). Deux lectures désarçonnantes qui nous obligent à laisser de côté nos préjugés ou nos certitudes.

 

cuisine Lachaud Évacuer la question de la croyance

C’est une des étudiantes de Barbara Glowczewski qui, dès les premières pages des Énergies qui soignent, nous prévient : « Parler de “croyances“ avec nos “enquêté.es“, ce serait directement leur coller une étiquette, et affirmer le point de vue suivant sur leurs pratiques : parlez-nous de vos croyances, de vos pratiques de soin que vous croyez marcher, mais qui vraisemblablement, c’est-à-dire scientifiquement, ne marchent pas (ou si elles marchent, c’est seulement parce que vous y croyez). Nous avons donc décidé d’évacuer la question de la croyance. Nous en sommes arrivés à la conclusion que nous allions rencontrer des gens qui ne croient pas, mais vivent, et qu’il n’était pas dans notre intérêt de supposer que ce qu’ils vivent n’est pas vrai. Tout au contraire, nous devions partir d’un principe de paix déjà établie entre eux et nous, et pour cela il fallait considérer leurs expériences comme réelles. » Geneviève Pruvost, sociologue qui a accompagné le groupe dans ses visites sur le Plateau, enfonce le clou et explique la nécessité dans de telles enquêtes de « suspendre nos jugements en abordant des domaines qui sont loin d’être consensuels. Être sensible ou engagé sur le terrain des urgences écologiques ne présage pas en effet de s’intéresser aux soins alternatifs, aux pratiques des sourciers ou à des guérisons apparemment miraculeuses. » Le lecteur est donc averti. Les recherches présentées dans ces deux livres ne doivent pas être lues avec le prisme occidentalo-centré de la raison raisonnante et du cartésianisme. Une fois cet avertissement fait, on peut ouvrir les ouvrages qui nous sont offerts.

 

Des déserts habités

groupe_clamouzat.jpgRéveiller les esprits de la terre a germé sur le Plateau en 2017  « Le désir de ce livre, écrit Barbara Glowczewski, est né dans la Creuse ». Exactement à Lachaud, sur la commune de Gentioux, lors d’une des nombreuses rencontres qui y sont organisées par l’association La Pommerie. « Depuis, poursuit l’anthropologue, chaque nouveau séjour sur le plateau de Millevaches m’a apporté la conviction que, face aux menaces climatiques induites par une économie emballée et destructrice, les territoires traités par l’État comme des déserts peuvent être sources de solutions, à condition bien sûr de la mobilisation et de l’implication dans la vie locale. » De déserts, il est beaucoup question dans ce livre, mais des déserts néanmoins habités. Au fil des chapitres, l’itinéraire nous mène en effet en Australie, dans l’Amazonie guyanaise, nous propose quelques détours par l’Inde, le Brésil et la Polynésie, avant de nous ramener en France, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et sur la Montagne limousine. On pourrait s’étonner de cet éclectisme géographique, mais Barbara Glowczewski nous donne une clé pour le comprendre : « Immigrée à l’âge de 5 ans à Paris en 1961, je ne me suis sentie attachée à aucune terre ni en Pologne, ni en France, ni en Australie où j’ai vécu par intermittence plus de douze ans depuis 1979. En fait, grâce à ma déterritorialisation de migrante et résidente mariée à un Australien de père écossais-espagnol et de mère aborigène, j’ai appris à m’attacher aux lieux autrement, non par le droit du sang et du sol, ou de la nationalité, mais par le rêve, un peu comme les Aborigènes me l’ont appris : “là où tu dors tu entres dans le même espace-temps de rêve que ceux qui dorment avec toi ou ont dormi là au cours du temps“. »

 

Alliances transplanétaires

Par ailleurs, elle note qu’entre tous ces lieux existe un point commun qui réside dans une forme de défense et de soin de la terre. Que tous les peuples ou collectifs qu’elle présente, luttent pour des rapports à la nature, à l’environnement, aux humains et non humains, qui n’impliquent pas une subordination ou la destruction des uns par les autres. Elle explique : « L’indigénéisation ou autochnisation du monde que j’appelle de mes vœux repose sur la conscientisation de la nécessité d’alliances transplanétaires entre d’une part, des peuples autochtones qui luttent pour leur terre et la reconnaissance de droits spécifiques de décision, et d’autres part des collectifs d’habitant.es contraint.es de défendre leurs territoires contre des politiques d’États ou de grands projets industriels qui menacent leurs milieux et leurs mondes. » Et de poursuivre plus loin : « Il s’agit de devenir terre comme territoire, en cristallisant l’esprit un peu païen du “nous sommes la nature qui se défend“ ou plutôt “nous sommes le bocage qui se défend“ [pour Notre-Dame-des-Landes] comme les peuples autochtones disent “nous sommes le désert, la forêt, la mer, le fleuve, cette pierre et cette source qui se défend“ et pourquoi pas aussi “nous sommes telle ou telle zone urbaine qui se défend“ ? (…) Toutes les formes de pouvoir qui menacent les attachements entre les humain.es et avec leurs milieux n’arrêteront pas la possibilité d’alternatives de vie. »

 

Pratiques de soin

Lorsque Barbara Glowczewski revient sur le Plateau en octobre 2019 avec 7 étudiants anthropologues pour une semaine d’exploration des pratiques de soin, elle ne se doute pas qu’il en sortira deux ans plus tard un livre de 240 pages : Des énergies qui soignent en Montagne limousine.

energies000.jpgL’ouvrage, délibérément « polyphonique », est écrit par 15 personnes. Aux 7 étudiants et leurs deux professeures, s’ajoutent localement les personnes qui les ont accueillis. Parmi elles, trois dont les témoignages charpentent l’ouvrage (une quatrième n’ayant pas souhaité rendre public son témoignage). 

Trois entretiens largement développés et passionnants en ce sens qu’ils retracent à la fois la biographie des trois personnes, la manière dont ils ont été confrontés à la question du soin et comment, pour deux d’entre eux, ils se sont mis à pratiquer des soins aux personnes qui les sollicitent. 

Le premier, Adrien, un jeune agriculteur, a découvert sa capacité à aider les personnes après avoir lui-même subi un grave accident à l’œil dont il a en partie guéri grâce aux soins que lui a prodigué la seconde participante à l’ouvrage, Anita, qui a fait de sa pratique son activité principale. Le troisième, s’il n’est pas soignant, Jan-Mari, relie ces questions du soin à des pratiques anciennes et traditionnelles sur la Montagne limousine, comme en témoigne également Marie-France Houdart, en tant qu’ethnologue. Traditions, énergies, esprits, forces telluriques, magie, quelque soient les mots utilisés, on côtoie un monde invisible dont les effets sur le réel semblent pourtant efficaces. Jan-Mari dont le mal de dos est soulagé par l’intervention d’Adrien en témoigne. Quant à Anita, sans chercher à tout expliquer, elle résume sa position ainsi : « Chaque fois que j’ai dit : “Je n’y crois pas“, j’ai changé d’avis après en avoir fait l’expérience, donc maintenant je fais gaffe. » À ces trois protagonistes principaux du livre (voir un court extrait de chacun de leur témoignage dans nos trois encadrés), s’ajoutent des expériences. Avec une recommandeuse, Raymonde, qui explique les bonnes fontaines et leurs fonctions et emmène la petite troupe d’étudiants dans une église en chantier. Avec Adrien qui accueille le groupe sur le site des rochers de Clamouzat (Faux-la-Montagne) qu’il fréquente depuis qu’il est gamin et où il ressent une puissance particulière qu’il a proposé à ses invités de ressentir. Avec Anita qui supervise une séance de rêve collective dont la petite bande sort étrangement chamboulée. Ou encore avec Dédé, le sourcier de Tarnac, décédé depuis, en mars 2021... Les regards de l’un des étudiants, haïtien, d’une autre, d’origine antillaise, de Nidala, la fille de Barbara, qui pratique des rituels de ses ancêtres aborigènes, complètent cette descente dans les tréfonds mystérieux de pratiques qui nous échappent, en reliant des univers qui peuvent sembler bien éloignés. « Cette rencontre avec Adrien, explique par exemple Henry l’Haïtien, m’a donné le sentiment d’être à la fois en terrain familier et singulier, c’est-à-dire d’être dans un lieu où, du fait de sa dimension surnaturelle et énergétique, j’ai pu me laisser emporter et me retrouver dans un lieu de culte haïtien. »

 

sourcier.jpgUn puzzle

De retour des rochers de Clamouzat, une des étudiantes raconte : « Sur la route, l’esprit critique revenait peu à peu, les paroles se firent de plus en plus hautes, de plus en plus complexes puis les premières questions jaillirent, la principale étant : comment allions-nous raconter cela aux autres étudiant.es et enseignant.es ? » La réponse est le livre qui nous est aujourd’hui proposé. Illustré de nombreuses photos dans une maquette originale, il conserve le côté exploratoire de la semaine vécue par les étudiant.es. 

En suivant l’ordre chronologique de leurs rencontres, il nous restitue les étapes d’un cheminement, les interrogations qui surgissent, les émotions qui s’expriment, même si tous les moments ne sont pas racontés. « Si nous n’avons pas souhaité couper les entretiens et les scènes collectives, ni présenter un canevas d’histoires ordonnées thématiquement, explique l’une des autrices, c’est avant tout parce que nous nous sommes mis dans la position de scribes de voix qui ne nous appartenaient pas et qu’il n’était pas nécessaire de forger une intrigue. Chaque pièce du puzzle s’est magiquement emboîtée à l’autre, de sorte à former des paysages. » Et de conclure : « Libre à chacun, chacune de repiocher ici et là dans le désordre, mais nous ne sommes pas les mêmes au début et à la fin de la traversée. » De même, nous ne sommes plus tout à fait les mêmes entre le début et la fin de la lecture de cet étrange livre-expérience.

 

Michel Lulek

 

Donner aux gens leur pouvoir

« Il y avait une fille qui est venue chez moi, qui connaissait tout le réseau du Plateau. Elle m’a envoyé des dizaines et des dizaines de personnes et voilà, je me suis mise à bosser, ça ne désemplissait pas. Et très rapidement, j’ai vu que les gens créaient une sorte de dépendance et je me suis dit que je ne voulais pas ça : ce que je veux, c’est donner aux gens leur pouvoir. Donc j’ai commencé à faire des ateliers pour leur enseigner : travailler sur les énergies, un peu comme on a fait hier mais en plus approfondi. Je faisais des ateliers une fois par mois. J’avais deux groupes de dix personnes. Ça a tout de suite fonctionné. »

Anita

 

Spiritualité

« Quand simplement tu parles des morts ou des esprits, on te dit direct que t’es un tocard ou que t’as trop fumé de joints. Non mais c’est vrai ! Moi, au début, je ne disais à personne que je parlais aux morts et que je voyais des morts. Je me suis dit : “Si je commence à dire ça, déjà que j’ai les cheveux longs, que je suis paysan un peu décroissant, en bio... Déjà que je fais des engrais verts et que la moitié des autres paysans se disent que je suis fou...“ À un moment, je me suis dit que si je parlais de ça, j’allais passer à une strate où on ne m’écoutera même plus du tout, on n’aura même plus envie de savoir ce que je veux dire. La spiritualité... C’est un peu un bordel sans nom ! Mais je pense que le fait que les gens discutent sur les ronds-points et ce genre de choses, ça peut être un début... Un début de partage, le début du retour. Certains vont parler à des gens, ça va faire avancer les choses. Comme ici : ça fait depuis 2012 que je fais des soins, j’ai proposé à plein de gens, j’en ai fait à des gens, j’ai contribué à leur guérison. Rarement il y en a un qui s’est dit : « Ah tiens, on pourrait voir pour Adrien, qu’est-ce qu’a été son chemin... » Certains m’ont posé des questions parce que je leur avais fait un soin, mais peu se disent : tiens, le mec va à la ZAD, il se prend un truc dans la gueule et paf, il peut soigner. C’est quand même pire que pratique, c’est inespéré ! »

Adrien

 

livre barbaraRéveiller les esprits de la terre

« Ce livre propose d’accueillir une promesse de vie portée par une multitude d’initiatives en France, dans ses outre-mers, en Europe, et partout ailleurs sur la planète où des femmes et des hommes disent non au contrôle étatique qui veut les transformer en robots consommateurs branchés sur un prétendu système de sécurité mondiale qui nous empêche de plus en plus de prendre soin les un.es des autres et de nos milieux. La nécessité de changer le monde en prenant soin des attachements locaux et transversaux avec le milieu est devenue urgente pour toutes et tous, d’autant plus que la réaction des gouvernant.es face à la pandémie mondiale provoquée par un coronavirus a complètement bouleversé le rapport entre les États et les populations qui, selon les pays, ont été confinées pendant des mois en 2020, puis soumises au couvre-feu et à la fermeture des lieux publics d’enseignement, de sport et de culture. Prendre soin de nos existences humaines nécessite de réapprendre à s’allier à la mémoire vivante de la terre pour en réveiller les esprits au-dedans de nous et entre nous. »

Barbara Glowczewski

 

CaunetSeigneur de nos raves

« La rave d’ici, c’est un navet, sauf que c’est meilleur que le navet, ça devient plus gros et c’est plat. Ce légume, c’est sûrement un des plus anciens cultivés ici. Il est tellement important qu’on le trouve dans des dictons, dans des rites (…) Alors, comment on va la semer ? On prend son semoir et on les sème ? Non ! Ça se sème à la main. Et ça se sème pas n’importe comment. Dans les témoignages anciens, le type, il se met nu. Alors, nu ce n’est pas forcément être tout nu. Quand on était « nu », il y a quelques centaines d’années, c’était en chemise. 

On a des témoignages des années 30, le type, il est dans son champ, il enlève son pantalon, il se met en chemise nu. Et il sème ses raves. C’est déjà un rite : on est nu face à... C’est un commencement, un commencement cosmique, on va être au commencement de quelque chose et on va semer ses raves. Alors la prière, c’est... je vais essayer de pas me louper, parce que ce que j’ai retrouvé, ce ne sont que des bribes : «Seigneur, seigneur de nos raves, faîtes-les venir bonnes et douces, autant que vous avez allumé d’étoiles dans le ciel, qu’elles soient grosses comme ma tête, large comme mon cul.» Donc il y a cette prière et ce vieux, quand il semait ses raves, il répétait tout le temps : Gròssas coma ma testa, larjas coma mon cuòl. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. On pouvait lui parler, il n’écoutait que sa prière. Alors moi, je l’ai faite. Ça marche pas tous les ans la rave, je pense qu’il faut vraiment y croire.

Jan-Mari

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IPNS - 23340 Faux-la-Montagne - ISSN 2110-5758 - contact@journal-ipns.org
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