Journal IPNS - Journal d'information et de débat du plateau de Millevaches - publication papier trimestrielle Journal IPNS - Journal d'information et de débat du plateau de Millevaches - publication papier trimestrielle
  • Accueil
  • Présentation
  • Les numéros
    • n°64 / Sept. 2018
    • n°63 / Juin 2018
    • n°62 / Mars 2018
    • n°61 / Déc. 2017
    • n°60 / Sept. 2017
    • n°59 / Juin 2017
    • n°58 / Mars 2017
    • n°57 / Déc. 2016
    • n°56 / Sept. 2016
    • n°55 / Juin 2016
    • n°54 / Mars 2016
    • n°53 / Déc. 2015
    • n°52 / Sept. 2015
    • n°51 / Juin 2015
    • n°50 / Mars 2015
    • Hors-série 2014
    • n°49 / Déc. 2014
    • n°48 / Sept. 2014
    • n°47 / Juin 2014
    • n°46 / Mars 2014
    • n°45 / Déc. 2013
    • n°44 / Sept. 2013
    • n°43 / Juin 2013
    • n°42 / Mars 2013
    • n°41 / Déc. 2012
    • n°40 / Sept. 2012
    • n°39 / Juin 2012
    • N°38 / Mars 2012
    • N°37 / Déc. 2011
    • N°36 / Sept. 2011
    • N°35 / Juin 2011
    • N°34 / Mars 2011
    • n°33 / Déc. 2010
    • n°32 / Sept. 2010
    • n°31 / Juin 2010
    • n°30 / Mars 2010
    • n°29 / Déc. 2009
    • n°28 / Sept. 2009
    • n°27 / Juin 2009
    • n°26 / Mars 2009
  • Les articles
    • Les articles
    • Les brèves
    • 30 ans qui ont changé le Plateau
    • Dossier 80 ans après la guerre d’Espagne
    • Hors série La forêt en mal d'orientation
    • Dossier Autour des centres d’accueil pour demandeurs d’asile d’Eymoutiers et de Peyrelevade
    • Dossier Bonjour la nuit
    • Dossier Comment ré-habiter les centres bourgs ?
    • Dossier Communauté de communes
    • Dossier Elections municipales
    • Dossier Exilés, solidarités sur un plateau et au-delà
    • Dossier Fin programmée des feuillus sur le plateau
    • Dossier Il court, il court, le circuit court
    • Dossier Innovation sociale ou précarisation des conditions de travail, les nouveaux contours de l’emploi associatif
    • Dossier L'énergie du plateau : l'hydro-électricité
    • Dossier Millevaches, territoire en mouvement
    • Dossier Notre forêt pour demain n°1
    • Dossier Les sections, nos propriétés collectives ignorées
    • Dossier La montagne Limousine, une forêt habitée ?
    • Dossier L'usine de la discorde
    • Dossier Loup y-es tu ?
    • Dossier La forêt
    • Dossier L'éducation en question
    • Dossier Notre forêt pour demain n°2
    • Dossier Mobilité, se déplacer autrement
    • Dossier Pauvreté et solidarité rurales
    • Dossier Quand le plateau donne des boutons à Limoges
    • Dossier Quel pouvoir des habitants sur leur environnement ?
    • Dossier Réforme territoriale
    • Dossier Résidences secondaires
    • Dossier Uranium : un limousin très enrichi
    • Dossier Usines à viande, à tomates, à pellets : mêmes lubies, mêmes impasses !
    • Dossier Vassivière, vers un despotisme territorial
  • Abonnement
  • Chroniques
  • Lectures
  1. Accueil
  2. Journaux
  3. Articles
  4. L’agneau, de la ferme au frigo

L’agneau, de la ferme au frigo

Réduire Augmenter Taille de la police
Envoyer
Bouton imprimer
Date
dimanche 1 mars 2009 10:56
Numéro de journal
26

Installé depuis mars 2002 sur la commune de Saint-Martin-Château, Guillaume Betton élève 300 brebis de race limousine sur son exploitation de 60 ha. Il nous explique pourquoi, depuis 2004, il a fait le choix de la vente directe de viande d’agneaux.

 

Guillaume betton agneauxDès mon installation, j’avais le projet de vendre directement ma production au consommateur. La conjoncture économique n’a fait qu’accélérer les choses“. Il a investi dans un véhicule frigorifique aménagé qui lui permet de découper la viande et de la livrer au domicile des clients. La vente directe, pour bon nombre de producteurs comme Guillaume, est une réponse à une situation économique tendue. Un agneau vendu à une coopérative ou à un grossiste se retrouve, à l’étal dans une grande surface 4 fois plus cher que ce qu’il a été acheté au producteur ! Or, le plus difficile à maîtriser dans la production de viande d’agneau, ce n’est pas sa transformation mais son élevage : l’agneau doit avoir une mère en bonne santé qui le nourrit bien, il doit rester en bonne santé, grandir le mieux possible... Lorsque la bête monte dans le véhicule pour aller à l’abattoir, elle ne risque plus grand chose ! L’agriculture en général et la production animale en particulier est la somme de compromis entre les aléas naturels et le savoir-faire du paysan. La vente directe permet donc de redistribuer les marges des intermédiaires entre le producteur et le consommateur. “Je vends mieux mes agneaux (c’est à dire que je rémunère normalement mon travail) et le consommateur a accès à une viande de qualité à un prix raisonnable“ résume Guillaume, qui cultive dans le respect des animaux et de l’environnement, sans engrais chimique ni produit phytosanitaire.

 

Économie relocalisée et reconnaissance sociale

Au delà de l’aspect économique, la vente directe s’inscrit dans une dynamique de consommation locale et permet une traçabilité précise du produit : c’est bien mon agneau que je vends à Monsieur X. Elle permet également de recréer des liens entre le producteur et le consommateur. D’un côté, le consommateur, à travers sa relation avec le producteur, met du sens dans ce qu’il mange : la viande qu’il déguste est liée à une région, à un mode de production particulier, à un environnement, à un climat, etc. De l’autre, le producteur accède de nouveau à une reconnaissance sociale à travers le produit qu’il offre. “Ce qui me fait le plus plaisir, c’est lorsque des clients évoquent le plaisir qu’ils ont pris en mangeant de mon agneau lors d’un repas de famille ou entre amis“ raconte Guillaume. Cette reconnaissance sociale n’existe plus dans le schéma agroalimentaire conventionnel où l’agriculteur n’est qu’un maillon d’une filière. Le fruit de son travail se dissout dans un système dont il ignore généralement les aboutissants.

 

Une solution, mais pas la seule

Cependant, la vente directe de viande est confrontée à des réalités contraignantes. Elle constitue un second métier au sein de l’exploitation agricole et demande un surcroît de travail. Elle ne constitue pas une réponse globale aux problèmes technico-économiques rencontrés par l’agriculture de notre région. En effet, sans régulation et maîtrise des marchés, si tout le monde fait de la vente directe, on risque de retomber sur un schéma classique de surproduction par rapport à la demande. Ceci accompagné par une baisse des revenus agricoles etc. Se pose donc la question de savoir si la vente directe peut permettre de nourrir une population de masse ou si elle est vouée à une certaine marginalité tant pour les producteurs que pour les consommateurs.

Thème(s)

Il court, il court, le circuit court

Tag(s)

reconnaissance | économie locale | circuit court | vente directe | viandes | agriculture | brebis | agneaux | Saint-Martin-Château

Visite(s)

50 visite(s)

Publication

Créé
vendredi 25 janvier 2019
Etat

Recherche

 
 
  • Lettre d'information
  • Contact
  • Plan du site
  • Liens sur la région
  • Agenda du Plateau
  • Glossaire
  • Pétition
  • Accès privé

IPNS - 23340 Faux-la-Montagne - ISSN 2110-5758 - contact@journal-ipns.org
©2011 le journal IPNS - Journal d'information et de débat du plateau de Millevaches - Publication papier trimestrielle.

Accompagnement et hébergement : association info Limousin