PARIS le 17 OCTOBRE 2007
Après la rencontre aux Plateaux Limousins du 28 au 31 juillet 2007 de la caravane de la fraternité organisée par ATD Quart Monde, nous étions plusieurs militants des associations limousines à nous retrouver au Trocadéro le 17 octobre 2007.
Des hommes et des femmes venus des quatre continents étaient rassemblés sur le prestigieux parvis des Droits-de-l’homme pour célébrer le vingtième anniversaire de l’appel contre la misère lancé par le père Joseph Wrezinski le fondateur du mouvement ATD Quart Monde.
Toute la journée nous avons visité les différents sites où les caravanes de la fraternité retraçaient leurs périples et évoquaient leurs rencontres surprenantes à travers le monde.
Des tentes accueillaient des groupes de chanteurs ou de théâtre, d’autres ouvraient des ateliers de peinture pour sensibiliser les visiteurs à cet engagement souscrit il y a vingt ans pour l’éradication des multiples formes de la pauvreté.
Trois débats «solidaires pour les droits» se sont déroulés sous la responsabilité d’Amnesty International. De multiples arbres forum comme celui de la photo débattaient autour d’initiatives originales telles que : la coformation médicale entre médecins et militants du quart monde, l’engagement d’Augustin Legrand auprès des populations touchées par le droit au logement, la présentation par la délégation d’ATD Quart Monde guatémaltèque de l’énorme problème de la scolarisation dans leur pays.
Puis est arrivé le temps du rassemblement où tous ensemble nous avons chanté pour un monde sans misère. Eugen Brand délégué général du mouvement international d’ATD Quart Monde nous a invité à rester unis pour faire respecter les droits de l’homme sur toute la planète. Pour le signifier il a remis au Secrétaire général de l’ONU les 150 000 engagements récoltés en France pour une déclaration de solidarité «Refuser la misère, un chemin vers la paix».
Même si, à entendre les médias nationaux, la plus grande préoccupation des Français était de savoir comment ils allaient faire pour se rendre à leur travail le 18 octobre (jour de grève nationale des transports), nous étions là pour rappeler qu’il existe des personnes qui doivent d’abord se trouver à manger, un toit pour dormir, un endroit pour se laver avant de se soucier de la grève. Ces personnes ont besoin d’aide et même si elles font visiblement peur (les cars de CRS devant le Trocadéro en témoignent) nous devons nous unir pour les sortir de leur misère et construire ensemble un monde solidaire, fraternel, en un mot Humain !
Julie Cuenot