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“L’école publique a, en effet, bien besoin d’être défendue !“

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Date
jeudi 1 mars 2012 14:15
Numéro de journal
38
Auteur(s)
Françoise Denevert
Visite(s)
2831 visite(s)

École quand tu nous tiens ! Décidément voici un sujet qui suscite le débat. En réaction au courrier de Michel Lagoeyte (IPNS n°37), nous avons reçu ce courrier d’une lectrice.

 

timbre courrierOn peut lire dans le courrier des lecteurs du dernier IPNS sous le titre “Ecole publique, école de la diversité“ :  “L’école publique offre encore le brassage social et la diversité qui en font sa richesse“, “des élèves d’origines diverses et de tous les milieux sociaux sont ainsi réunis dans l’école publique“. Comment peut-on croire à cette vision idyllique de l’école publique ? Y voit-on les jeunes des banlieues côtoyer les jeunes des “centres-villes“?

Pour avoir enseigné dans des écoles de ZEP depuis la création de ces zones, dans trois régions différentes (dont le 93),  je peux affirmer (et qui en sera étonné ?) que le brassage social dans l’école publique n’est qu’un leurre. Nous n’avons cessé au contraire de nous battre contre la ghettoïsation de ces écoles.

L’école publique a, en effet, bien besoin d’être défendue ! Car elle a à répondre des 38% des garçons et 19% des filles de 15 ans qui disent s’ennuyer à l’école et des  41% d’entre eux et 36% des filles qui considèrent l’école comme un endroit où ils n’ont pas envie d’aller, des 15 % des élèves qui ne maîtrisent pas les compétences de base à la fin de la scolarité obligatoire, et des 150 000 jeunes qui sortent de l’école, chaque année, sans la moindre qualification. L’échec scolaire a atteint un niveau apparemment incompressible. Il stagne ou presque, depuis 1994, au niveau de 20 % de chaque classe d’âge.

L’auteur du courrier craint que le collège associatif ne tombe “dans une forme de communautarisme lorsqu’(il) projette d’associer des parents et leurs propres enfants tout au long de leur scolarité  et jusque dans l’organisation de la vie collective du groupe.“ Mais précisément, une des raisons de la faillite de l’école est qu’elle n’associe pas assez les parents aux apprentissages de leurs enfants. Il est patent, pour qui s’est un peu penché sur la question, que la réussite des enfants est intimement liée à l’investissement des parents dans le projet éducatif de leurs enfants. Peut-on parler de communautarisme quand un groupe d’individus se retrouve pour  réfléchir et débattre sur l’éducation, sans aucune exclusive : chacun, parent ou non, pouvant venir y apporter son avis et ses propositions d’interventions ?

Peut-on parler de transmission idéologique quand le projet de ce collège est d’apporter aux jeunes “apprentissages de savoirs, de savoir-faire, découvertes, rencontres et activités à l’extérieur, réalisation de projet à seul ou à plusieurs“, sauf à prétendre que l’apprentissage par l’expérience et la réflexion constituent une idéologie ? Peut-on parler de formatage des élèves quand il s’agit d’aiguiser leur esprit critique ? En est-on arrivé à considérer l’esprit critique, la réflexion et le débat comme des idéologies ?

 

Françoise Denevert
  • Thème
    Ecole publique
  • échec scolaire | services publics | école
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IPNS - 23340 Faux-la-Montagne - ISSN 2110-5758 - contact@journal-ipns.org
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