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Haut débit ou la maladie du tuyau !

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Date
mercredi 1 décembre 2004 08:50
Numéro de journal
10
Auteur(s)
David Daroussin
Anthony Raoult
Visite(s)
1719 visite(s)

sourisLe haut débit : la publicité radio, télé ou papier nous en parle tous les jours ! Mais comment ça marche ? Est-ce disponible chez nous ? Avons-nous réellement accès à ces tuyaux comme les publicités nous le laissent croire ? Aperçu et décryptage pour les néophytes qui voudraient se brancher !

 

La vitesse

Généralement, on parle de haut débit pour désigner une connexion à internet permettant d'accéder à des informations de façon rapide, donc dans des conditions optimales. Qui dit rapidité, dit vitesse. Celle-ci est mesurée en kilo bit par seconde (Kbps) ou kilo octet (Ko/s). Ce sont les unités de mesure du débit. Le bit est l'unité de base pour mesurer le volume d'information numérique composée de 0 et de 1 (en binaire). L'octet (ou bytes en anglais) représente 8 bits. Par exemple, 128 Ko/s correspond à 1024 Kbps (ou 1 Méga). C'est cette 2e valeur qui sert de base dans la communication des offres commerciales. En effet, on parle "du 512 ou du 1024", ce chiffre est le débit entrant ou "descendant", donc la quantité d'information maximum que vous pourrez recevoir. Mais le débit de sortie ou "montant", est bien moindre avec l'ADSL (Asynchrone Digital Subscriber Line) : généralement de 128 voire 256 Kbps dans certains cas (débit asymétrique).

 

Les tuyaux

Pour faire circuler ces informations numériques, en quantités plus ou moins importantes, il est nécessaire d'utiliser des tuyaux. Ce sont les opérateurs de télécommunications ou fournisseurs d'accès internet (FAI) qui disposent de ces infrastructures. Ceux qui n'en disposent pas les louent, ce qui explique que plusieurs FAI utilisent les mêmes tuyaux. Différentes technologies sont utilisées pour constituer un maillage, support de ces multiples échanges entre continents, entre pays, entre régions, entre villes. C'est ce maillage, sans point central, qui constitue le réseau internet.

Avec ou sans fil, seule ou de façon complémentaire, les technologies retenues sont la base d'une couverture optimale. Au-delà des critères économiques et de rentabilité, les choix sont fortement liés aux contraintes géographiques du lieu où un opérateur choisi "d'installer le haut débit". Le relief, la dispersion de l'habitat, les débits nécessaires liés aux usages des utilisateurs… autant de critères pris en compte dans les choix technologiques. Deux technologies sont présentées ci-dessous pour exposer les grands principes et les complémentarités.

 

reseaudebit

 

L'ADSL est la technologie la plus connue. ADSL = Asymetric Digital Subscriber Line ou Réseau de Raccordement Numérique Asymétrique. Elle utilise les fils de cuivre de nos lignes téléphoniques en occupant des fréquences laissées libres, permettant des débits 10 à 25 fois supérieurs au modem traditionnel (56Kbps). De ce fait, elle est plus simple à installer car une partie liaisons (lignes téléphoniques) est déjà en place. Dans le central téléphonique, l'opérateur installe un DSLAM qui va gérer les connexions, et chez l'abonné un modem capable d'interpréter les fréquences en question. Le central est lui raccordé au réseau global par fibre optique (dans la plupart des cas). La contrainte majeure repose dans la distance maximum entre le central téléphonique et l'abonné : elle est actuellement de 4 à 5 km. Au-delà, le raccordement n'est pas encore possible, même si les technologies évoluent dans ce sens. Les offres ADSL sont le plus souvent forfaitaires : paiement d'un abonnement mensuel pour un usage illimité (durée et volume d'information échangée). La ligne téléphonique reste libre même durant une connexion internet.

Le Wifi est une autre technologie qui connaît un développement important actuellement. Cette technologie sans fil peut être utilisée à deux niveaux : à l'échelle d'un territoire (commune), ou dans un bâtiment (domicile, bureau…). En l'absence de fibre optique, l'installation d'une parabole satellite permet de recevoir et d'émettre le signal internet. Des antennes wifi vont ensuite relayer ce signal sur un rayon plus ou moins important selon la puissance : environ 1km. Avec l'évolution actuelle du Wifi en Wimax, cette distance passe à quelques dizaines de kilomètres. Chez soi, une borne wifi connectée sur sa connexion ADSL va permettre un accès mobile dans toute la maison sans fil.

On pourrait aussi aborder la problématique du dégroupage ou présenter d'autres technologies : le sujet est vaste ! Nous nous contentons de donner un aperçu avant que chacun puisse aller plus loin en s'appuyant sur les ressources proposées ci-dessous, ou de consulter des professionnels.

 

Les services

Les tuyaux c'est bien, les services qui vont avec, c'est mieux ! Les opérateurs ne se privent pas de nous vanter tous les atouts de ces technologies haut débit. La prudence s'impose, car il faut retenir que l'ensemble du territoire national n'a pas accès aux mêmes services selon sa localisation. En fonction des investissements réalisés par les opérateurs, vous pourrez disposer d'options plus ou moins avancées. Sur le territoire qui nous concerne (petite partie !), le débit maximum est de 2048 Kbps contre 8 à 10Mbps dans les grandes villes. L'accès au téléphone gratuit via internet est désormais quasiment accessible partout où l'ADSL est disponible, par contre le panel de chaînes de télé accessibles gratuitement via le même réseau, est limité à certaines zones (dites dégroupées), donc pas sur les quelques communes du plateau concernées. On pourrait aborder l'ensemble des services ensuite disponibles sur internet : les télé procédures, l'accès à des banques d'information et de données, l'échange de fichiers, la visioconférence… bref, tout ce qui peut simplifier la vie d'un citoyen, d'un chef d'entreprise, d'un élu dans sa vie quotidienne et dans les projets qu'ils portent.

 

Les fournisseurs

On peut citer quelques fournisseurs d'accès internet (FAI), permettant de se repérer dans le paysage des offres proposées. Tous ne sont pas implantés en Limousin. Cela est lié à leur choix commerciaux, et aussi fonction des infrastructures dont ils disposent directement ou en location. Wanadoo, Tiscali, Free et Cegetel sont les plus implantés. N9 Télécom, Télé 2, Club Internet sont présents selon les localités. Le site www.degrouptest.com propose de tester la disponibilité du haut débit à son domicile. Avant de souscrire, le conseil principal qui peut être donné est d'être vigilant sur le contenu exact des offres : la durée de l'engagement (les prix baissent vite !), les équipements fournis ou loués, le prix des éventuelles options, les abonnements réduits quelques mois avant de payer plein tarif… Il ne faut pas se précipiter !

L'important est de comparer les offres, de définir ses usages et d'étudier l'ensemble de son budget télécom (internet et téléphonie) pour imaginer des rééquilibrages bénéfiques.

 

Sur le Plateau

Le Plateau de Millevaches n'est pas équipé en infrastructures haut débit. Quelques communes situées en bordure du Plateau sont en zone de couverture ADSL, mais parfois que partiellement (du fait des distances abonné/DSLAM) : Eymoutiers, Felletin, Vallière, St Quentin la Chabanne, St Yrieix la Montagne, Feyt, Eygurande, Lamazière Haute, Monestier Merlines, Merlines, Meymac, Ambrugeat, Perols sur Vézère, Bugeat, Veix, Affieux, Treignac, Chamberet.

Le projet porté par le Syndicat Mixte Dorsal (http://www.dorsal.fr/) a justement pour objectif de mettre fin à ces déséquilibres territoriaux. Le plan d'action doit garantir une desserte à  haut débit du Limousin, donc de créer les conditions favorables permettant aux opérateurs de s'implanter en Limousin, et d'y proposer des services identiques aux grandes villes, le tout dans un contexte de concurrence bénéficiant aux consommateurs. Quelques jours avant Noël, DORSAL a choisi l'opérateur d'opérateur qui assurera la mise en oeuvre opérationnelle du projet, et ceci au travers d'une délégation de service public de plus de 20 ans. C'est Axione-Sogetrel qui a été retenu. C'est une très bonne nouvelle ! Reste à voir comment dans les faits, la desserte majeure, puis la capillarité, seront assurées. L'enjeu est majeur pour l'avenir de notre territoire. L'absence de haut débit, c'est rendre impossible l'installation d'entreprises, de télétravailleurs, de nouveaux habitants… Les collectivités, les habitants, les acteurs socioéconomiques ont besoin de ces outils : ces tuyaux associés à des services de qualité sont essentiels pour assurer l'attractivité de nos communes.

Au-delà des aspects techniques qui deviennent vite complexes, la mobilisation de tous est nécessaire pour exiger un vrai service haut débit en Limousin. Le Plateau de Millevaches autant, pour ne pas dire plus, que les autres, a besoin d'être équipé. Après les tuyaux ce sont les usages qui sont essentiels. Inventons ensemble ce qui sera demain une valeur ajoutée pour notre territoire : un usage intelligent des nouvelles technologies au service de nos projets !

 

David Daroussin

Citoyen et directeur d'Activeprod

 

machineTémoignage

Quasiment 5 ans d'action pour Activeprod à Felletin, avec une activité de production audiovisuelle orientée vers la diffusion sur internet. Sans le haut débit, c'était obligatoirement un autre choix géographique. Pourtant aujourd'hui, c'est 3 salariés qui peuvent vivre à la campagne, et associer technologie innovante, cadre de vie et projets au service du territoire et de ceux qui y vivent. N'est pas cela le développement local ?

Anthony Raoult

 

Quelques mots…pour mieux comprendre
(Extrait du guide " Haut débit / Pour tous, partout" - Délégation aux usages de l'internet - Nov. 2004)

ADSL : (Asynchrone digital subscriber line) : La technologie DSL consiste à réutiliser la paire de cuivre du réseau téléphonique commuté (RTC) qui aboutit chez les abonnés moyennant l'installation de nouveaux équipements dans le répartiteur de l'opérateur et chez l'abonné. L'ADSL est une technologie dite asymétrique car la vitesse de réception des données est plus importante que la vitesse d'émission. Mais d'autres technologies DSL offrent des débits à la fois plus importants et symétriques.

Chat : bavardage en ligne sur internet en temps réel entre deux ou plusieurs utilisateurs au moyen d'un logiciel de messagerie instantanée.

E-Mail : courrier électronique. Désigne l'envoi de messages d'un ordinateur à un autre à l'intérieur d'un réseau local ou d'un réseau étendu. Ex : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Dégroupage : cela consiste à permettre à un opérateur alternatif de louer à France Télécom la ligne téléphonique de l'abonné. Le dégroupage partiel lui permet seulement d'offrir de l'ADSL et son client est obligé de conserver son abonnement de téléphonie fixe à France Télécom. En revanche, le dégroupage total offre à l'opérateur la possibilité de délivrer à son client des services de téléphonie et d'ADSL ainsi que l'abonnement téléphonique.

DSLAM : (Digital subscriber line access multiplexer) : situé sur le réseau de l'opérateur local, au niveau du répartiteur, il fait partie des équipements utilisés pour transformer une ligne téléphonique classique en ligne ADSL. La fonction du DSLAM est de regrouper plusieurs lignes ADSL sur un seul support, qui achemine les données en provenance et à destination de ces lignes.

Fibre optique : les débits offerts sont quasi-illimités mais le coût de son déploiement dû aux travaux de génie civil pour l'enterrement des lignes la cantonne essentiellement aux réseaux longue distance et boucles de collecte. Elle peut toutefois être déployée comme boucle locale dans les grands quartiers d'affaires et zones d'activité.

Modem : Modulateur-démodulateur. Appareil qui traduit les données numériques d'un ordinateur en signaux analogiques et inversement. Toute connexion internet nécessite l'existence d'un modem.

RTC : réseau téléphonique commuté, le réseau traditionnel de téléphonie fixe.

Voix sur IP : la téléphonie sur Internet Protocol (VOIP) consiste à utiliser le réseau internet pour transmettre la voix. Cette évolution va bouleverser le modèle économique de la téléphonie fixe conçu sur la base du réseau commuté. La VOIP pourrait conduire à la disparition de la tarification à la distance et à la durée.

Wi-Fi (Wireless Fidelity) : cette technologie permet de créer des réseaux locaux sans fil à haut débit pour la desserte interne de bâtiments (par exemple couplée avec un accès ADSL), mais peut également être utilisée en environnement ouvert comme moyen de desserte locale, avec une portée de plusieurs centaines de mètres.


Voir le Magazine du Plateau n°121 de Télé Millevaches qui a consacré récemment une partie de son émission à cette thématique.

 

pnr millevachesLe PNR met 4 millions d'euros sur la table

Une première salve de 23 actions a été votée par le bureau du Parc lors de sa réunion de décembre 2004. Des actions qui s'étaleront sur 2005 et 2006 et qui représentent un budget global actuellement chiffré d'environ 3,9 millions d'euros.

L'action la plus importante concerne le logement, un problème majeur sur le plateau, dont nous reparlerons dans le prochain numéro d'IPNS. Il s'agit de l'opération programmée d'amélioration de l'habitat, qui à elle seule représente 44 % du budget global de ces 23 actions : 1 577 000 euros d'investissement (aides pour l'assainissement individuel, pour l'amélioration thermique et la valorisation du bâti, ainsi que des aides spécifiques à la gestion locative) et 161 000 euros de frais de fonctionnement correspondant au technicien et au chargé de mission chargés de suivre l'opération.

Les 22 autres actions concernent des domaines assez variés. Il s'agit du programme agri-environnemental "Millevaches", de la préservation et de la valorisation des milieux et espèces remarquables du territoire, de l'élaboration de supports pédagogiques d'éducation à l'environnement, de la création d'une maison de la chasse et de la pêche, de l'établissement de chartes paysagères, d'une opération d'amélioration foncière et environnementale, de la mise en place d'un pôle technique de référence des pratiques agricoles et de gestion de l'espace.

Tout un volet "tourisme" complète ce premier volet environnemental. Parmi les actions touristiques on retiendra les actions de signalisation touristique, socio-économique et patrimoniale du PNR, les actions de promotion touristique et la mise en place d'un site-portail du Parc. Une opération de restructuration de l'artisanat et du commerce, la promotion d'un véritable "éco-développement" du PNR, l'aide à la restauration de salles polyvalentes destinées à recevoir des manifestations culturelles et à des espaces muséographiques, une contribution au programme de desserte haut-débit font également partie des mesures annoncées.

Pour ces 22 actions, un budget de 2 185 000 euros est mobilisé. Sur cette somme environ 1 million d'euros est destiné à des investissements et 313 000 aux frais de fonctionnement qui y sont liés. Enfin, 40 % de ce budget (872 000 euros), seront consacrés à toute une batterie d'études, de diagnostics et d'études de faisabilité. Ces prestations concernent par exemple des chartes paysagères sur le pays de la Courtine (70 000 euros) ou sur le cœur du plateau ("Les Sources", 90 000 euros), d'une étude sur l'image touristique (30 000 euros), d'une étude de signalisation touristique (70 000 euros), d'une étude sur le développement de produits randonnée à l'échelle du parc (61 000 euros), d'un diagnostic énergétique du patrimoine communal (50 000 euros) ou d'une étude destinée à fixer les conditions d'attribution de la marque PNR à des produits locaux (38 000 euros).
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IPNS - 23340 Faux-la-Montagne - ISSN 2110-5758 - contact@journal-ipns.org
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