Le 26 juin 2020 à 8h aura lieu devant la chambre correctionnelle de la cour d’appel de Limoges une audience dans l’affaire Moine concernant les délits dont il est soupçonné : « Faux, altération frauduleuse de la vérité dans un écrit » et « complicité de faux ». Les avocats de l’ex-président de la com com Creuse Grand Sud qui usent de procédures et contre-procédures pour retarder au maximum la tenue du procès de leur client, ont en effet posé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) dans cette affaire, pour définir devant quelle juridiction celle-ci doit être jugée... Rappelons que les faits remontent à 2015 et qu’ils sont en lien avec le trou financier de 4 millions d’euros de la communauté de communes Creuse Grand Sud. En attendant, Michel Moine, qui a gagné quelques mois de rab en tant que maire grâce au coronavirus, est toujours maire d’Aubusson.
C’est du reste à ce titre que le 8 mai, au moment de la cérémonie de la victoire du 8 mai 1945, il découvrait son nom inscrit sur le monument aux morts d’Aubusson. Quel que soit le facétieux auteur de ce graffiti, Michel Moine, qui a des dons de voyance qu’on ne lui connaissait pas, ou plus probablement une hargne rancunière pour le Plateau, s’est empressé de déclarer à la presse : « Ce sont des méthodes qui en rappellent d’autres en vogue plus au sud de notre commune.
Il n’est nul besoin de les importer chez nous.» L’ennemi, c’est bien connu, c’est toujours l’autre. Comme s’il n’y avait pas
« chez lui » des gens capables d’en avoir assez marre pour faire un tel geste sans avoir besoin d’être inspiré par d’autres !