Bien que l’espèce soit intégralement protégée en France depuis1976, les spécialistes estiment que les effectifs nationaux sont en régression continue, comme dans la plupart des pays européens. Le statut de conservation de l’Effraie des clochers apparaît aujourd’hui défavorable. Dans les années 2000, sa population française était estimée entre 20 000 à 50 000 couples (source BirdLife International). L’espèce est aujourd’hui classée en liste rouge dans certaines régions comme en Champagne-Ardenne et en Auvergne-Rhône-Alpes.
La densité du trafic routier engendre une forte mortalité nocturne chez les effraies, surtout en automne et en hiver quand la nuit tombe plus tôt et que les jeunes s’émancipent et partent à l’aventure. Le vol à basse altitude des chouettes qui chassent les rongeurs (campagnols) présents sur le bord des routes les rend particulièrement vulnérables aux collisions de nuit, quand la visibilité des automobilistes est plus réduite. 15 000 à 20 000 individus sont ainsi tués chaque année sur les routes de France. Par ailleurs, l’Effraie des clochers ne construit pas de nid : elle a pris l’habitude de s’installer dans des lieux propices aménagés par l’Homme, où elle peut trouver obscurité et quiétude. Or, beaucoup de vieilles granges ont été rénovées, les combles des maisons sont souvent aménagés et les clochers des églises sont en général grillagés pour empêcher les pigeons d’y rentrer. L’effraie utilise également parfois des arbres creux pour nicher et ceux-ci se raréfient.
Le nom de l’« Effraie des clochers » fait référence à l’étrangeté de son cri, à son vol spectral incroyablement silencieux ainsi qu’à sa prédilection à nicher sous les toitures des églises.
Son appellation scientifique « Tyto alba » évoque en latin la blancheur de cette chouette, qui lui vaut également le surnom de Dame blanche. Formant un coeur caractéristique, les deux disques concaves qui constituent la face de l’effraie lui permettent de faire résonance et de concentrer ainsi les sons vers ses oreilles. Plus de 95 % de son menu se compose en effet de campagnols, souris, mulots et autres musaraignes. Un couple et ses jeunes consomment ainsi en moyenne 5 000 petits mammifères par an !
Ce nichoir à effraie est pourvu d’un couloir qui maintient une obscurité idéale à l’intérieur.
Ce nichoir est pourvu d’une chicane qui sépare l’entrée de la pièce principale. La superficie de la pièce est importante et permet une plus grande mobilité des petits et de la mère.
Système de chevrons pour fixer le nichoir au mur ou à une poutre.
Pour empêcher tout prédateur de pénétrer dans le nichoir, le plus simple est de découper en biais le fond d’un seau en plastique lisse et de le clouer devant le trou d’envol.
Épaisseur des planches conseillées ; entre 15 et 20 mm.
Bois conseillés : mélèze, sapin, chêne, pin, peuplier, cèdre
Matériel nécessaire :
- vis aggloméré 3,5 x 30mm pour planche de 15
- vis de 4 x 40 mm pour planches de 20 mm
- Charnières (2): 40 x 25 mm
Pitons à vis (2) pour fermeture : 4 x 30 mm