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La riche imposture des supérettes automatiques API

Date
dimanche 1 juin 2025 14:52
Numéro de journal
91
Auteur(s)
Christine Vimpère
Denis Tricot
Émile Progeault
Yann Bureller
Visite(s)
94 visite(s)

Des épiceries connectées et automatisées envahissent depuis quelques années les campagnes du Sud-Ouest. Si la Creuse et la Corrèze sont encore peu touchées, le phénomène est plus présent en Haute-Vienne et se rapproche du plateau de Millevaches. Les plus proches sont à Linards, Aureil et Saint-Just-le-Martel. Combattre le vide qui accable une partie du monde rural avec des boutiques sans personnel et remplies de produits Carrefour, il fallait être startupper ou « socialiste » pour oser. Nos amis du journal l'Empaillé ont enquêté sur la société API porteuse d'une démarche qui se mène à grand renfort d’argent public.

 

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Depuis 2022, des supérettes automatiques de la société API sont apparues dans le Sud-Ouest. Des mobil-homes de quarante mètres carré saturés de 700 produits Carrefour « à prix supermarché », ouverts de jour comme de nuit. L’entrée du commerce se fait avec un QR code (smartphone obligatoire) et la surveillance vidéo est gérée depuis un poste de commandement à Bordeaux, épaulé par une « intelligence artificielle » supposée détecter les comportements suspects. Le tout est relié à l’agence Securitas, prête à intervenir.

 

Une presse à plat ventre

Dès les premières installations, les médias locaux et nationaux saluent l’audace technologique et s’extasient devant une entreprise qui nous emmène tout droit vers la transition écolo-équitable. Fermez les yeux, et entrez avec eux en admiration béate devant ces super-épiceries. « Api révolutionne l’épicerie de village » (20 minutes), « leurs supérettes Api font revivre des villages isolés » (Capital), « pratiques et économiques, les supérettes autonomes font le plein » (France 3), « pour le bonheur des maires et des habitants » (Sud Ouest), « un vrai dépanneur des campagnes » (Le Monde), « un générateur de lien social » (La Charente Libre). À lire la presse, « tout le monde est ravi » (Sud Ouest), et chaque ouverture représente « un soulagement pour la population qui n’est plus obligée de prendre la voiture » (Ouest France). Les rares critiques sont très vite balayées en donnant la parole à un communicant de la société privée : « Api, c’est tout l’inverse de la déshumanisation » (Sud Ouest), point final. Vous ne trouverez (encore) aucun avis discordant, c’est dire la servilité des médias français et leur absence d’investigation face au patronat et aux projets industriels… et aux ressources publicitaires que ces derniers leur procurent.
La société API distribution a mis en place une stratégie marketing d’une redoutable efficacité. En promettant aux communes et à l’opinion d’installer dans des zones rurales désertées des épiceries écologiques, équitables, garnies de produits locaux, elle est dans l’air du temps et n’hésite pas à enfoncer le clou : la voilà à la tête d’une « lutte » contre la désertification grâce à son « service de proximité ». Son site internet met en scène des « super-supérettes », des créations d’emplois « super local », des produits « super locaux », un « APIcier » (sic) « super humain » qui sera même chargé – en plus du ménage et de la mise en rayon de cinq supérettes – d’organiser des « cafés papotes » sur l’éducation à l’alimentation. Comme qui dirait, ça sent l’embrouille à plein nez. Pourtant, l’entreprise est labellisée « entreprise à mission », avant de devenir un acteur de « l’économie sociale et solidaire » et même d’intégrer la feuille de route de la transition écologique « Néo terra » de la Région Nouvelle-Aquitaine – et son slogan incroyable : « Demain devient possible ».

 

Un demi-million de subventions

Évidemment, toute cette propagande est mise en place pour convaincre les mairies d’accepter ces Carrefour automatiques sans susciter l’opposition de la population. Il s’agit aussi de persuader les pouvoirs publics de les financer, et cela va fonctionner au-delà de leurs espérances. Le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, avec le PS, le PCF et le PRG aux manettes, soutenus par la droite et le RN, leur déroulent le tapis rouge. Seul le groupe écolo, dans l’opposition, s’abstiendra lorsque d’énormes subventions seront allouées à la société API, alors qu’elle commence à peine son activité avec une poignée de salarié·es. Le 12 avril 2023 elle empoche une subvention de 250 000 euros au titre de « l’amorçage de startup ». Une région de « gauche » a donc prévu des subventions à ce type d’entreprise « innovante à fort potentiel de croissance et de spéculation sur sa valeur future » qui cherche un « marché émergent » où « optimiser un business modèle » capable de tirer un « maximum de profits » (1). Quant à qualifier d’innovante la fabrication de mobil-homes approvisionnés par la grande distribution…
Rebelote six mois plus tard, API distribution touche 243 000 euros du fonds européen Feder géré par la Région, cette fois-ci en mettant en avant le côté social du projet ! Le résumé évoque un projet « défenseur du pouvoir d’achat et de la vitalité des campagnes », des épiceries avec une « fonction originelle et essentielle de proximité et de lien social » avec une « présence quotidienne » (sic), pour des territoires ruraux « dynamiques, plus équitables, plus connectés et plus autonomes ». Une série de mensonges qui ont permis à API de gagner 500 000 euros avant même d’avoir commencé.

 

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Ruée vers les dividendes

L’histoire de la « start-up » API distribution est celle de trois hommes d’affaires charentais qui s’enrichissent… et d’un projet industriel qui n’a rien de philanthropique. Il s’agit du patron bordelais de plusieurs boîtes de biotech, Jean-Luc Treillou, du négociant et distillateur en Cognac Julien Nau (dont la société Elvina affiche des bénéfices annuels qui dépassent les deux millions d’euros) et enfin d’Alex Grammatico, courtier en spiritueux. Pour manager cette belle équipe, Marie-Laure Basset est très vite embauchée pour ses compétences acquises dans les groupes Danone et Fleury Michon. Ils vont ensuite s’allier avec Alain Ricros, un patron bordelais influent, dont la société de capital-risque « Aquitaine création investissement » leur fournit plus de 200 000 euros.
Un certain Arnaud Mulliez intègre également le capital. Membre de la plus grosse fortune familiale française, il achète un million d’euros d’actions via sa société financière Derfin. S’y ajoute une banque privée, la CIC, qui aligne plus de deux millions d’euros, ainsi que la « Banque des territoires », une banque publique gérée par l’État via la Caisse des dépôts. Mais là, impossible de savoir combien celle-ci a mis à disposition pour ce projet merveilleux. Malgré notre insistance, la responsable de la com’ restera sur sa position : « cette information n’est pas publique ». La seule donnée dont on dispose, c’est les 728 millions du plan France 2030 (financé par les banques de l’État comme la Banque des territoires) distribués à 391 sociétés privées de Nouvelle Aquitaine ces trois dernières années. Soit 1,8 millions par entreprise en moyenne !
À ce tableau patronal il faut ajouter Pierre Rousseau, dont la fortune s’élève déjà à 320 millions d’euros, au 416éme des super riches français. Il est l’un des principaux bénéficiaires de ce projet financé par l’argent public, puisque API a fait appel à sa multinationale Rapido pour la construction des mobil-homes. Et puisque ces supérettes Carrefour ont vocation à inonder nos campagnes, c’est à minima un marché de dizaines de millions d’euros qui s’ouvre pour sa société.
L’actionnariat d’API réserve certainement d’autres surprises, mais la société, via son agence de com « Wyler x Wyler », nous a fait savoir que tout cela resterait secret.

 

Dévitaliser les campagnes

« On parle beaucoup de licornes mais on ne veut pas être une licorne, c’est un animal qui n’existe pas ! Nous, on préfère être un rhinocéros, un animal qui existe et qui défonce tout ! » Cette plaisanterie de Jean-Luc Treillou lors d’une sauterie organisée en septembre 2024 pour le gratin patronal de la région, sous l’égide du géant Ernst & Young, sonne enfin comme une parole de vérité. Depuis des décennies, la grande distribution a en effet laminé les petits commerces en même temps qu’elle faisait chuter les prix et creusait la tombe de l’agriculture paysanne. Ces croque-morts poursuivent aujourd’hui le boulot, en allant au plus près des populations rurales, pour racler les miettes de consommation agro-alimentaire potentielle qui persistent dans ces territoires, et empêcher définitivement toute vie locale, tout en promettant l’inverse.
Leur communication aux petits oignons ne résiste pas aux faits : dans leurs 130 supérettes actuelles, il y est prévu 70 % de produits Carrefour, 25 % de marques industrielles différentes… et 5 % de producteurs locaux. « Déjà plus de 40 super producteurs » clame leur discours publicitaire, mais s’ils ont 130 boutiques réparties sur un quart du pays, et qu’un producteur « super local » doit produire à 50 km de la boutique (selon leur règle), on peut estimer qu’il y en a…. un par boutique !
Personne ne peut nier que ces supérettes n’ont rien de social, de local, d’écolo ni de solidaire. En revanche, c’est en effet un business florissant, puisqu’au même prix, les habitant·es des campagnes préfèrent ces magasins aux supermarchés à 30 km et leurs caisses… automatiques. La directrice made in Fleury Michon annonce 200 supérettes pour la fin de l’année, 600 dans les années qui viennent et 2 000 comme objectif à terme. Les annonces d’ouvertures se succèdent à un rythme effréné, tous les 3 ou 4 jours. Chaque mois qui passe est un bingo à plusieurs zéros qui tombe sur les comptes des patrons d’API. La directrice admettait une augmentation du chiffre d’affaire de 870 % entre 2022 et 2023, et une hausse similaire de 2023 à 2024. Ernst & Young salue le génie, et nomme la société API « scale-up de l’année », pour ses « perspectives de croissance ». La diversification du business plan est déjà sur la table, avec l’ouverture d’un service pro pour les collectivités, un partenariat avec une filiale de La Poste pour des services postaux, des bornes de recharge électrique… Et bientôt quoi ? Une cabine de téléconsultation médicale ?

 

Empêchez-les !

Joint par téléphone, un élu du groupe écolo à la région, Stéphane Trifiletti, concède qu’API n’est rien d’autre « qu’une installation de la grande distribution, de manière indirecte » et pourtant il estime que les petites mairies ont un choix difficile à faire lorsqu’API se présente à leur porte, et qu’une partie de leur population, parfois âgée et peu mobile, pourrait retrouver de quoi faire trois courses à deux pas de chez eux. Il faudrait justement leur offrir un vrai choix, qui ne soit pas un choix entre le désert et un Carrefour en miniature. Partout dans le pays, des militant·es, des bénévoles, des habitant·es tentent de faire vivre leurs campagnes ou cherchent à créer de la solidarité avec les plus précaires via des coopératives d’achat, des épiceries sociales, associatives ou solidaires : des centaines de magasins maillent ainsi le territoire. Avec un soutien politique et économique, des milliers d’autres pourraient sortir de terre.
À Pruines, village aveyronnais perché en haut d’une colline, la société API ne viendra pas mettre ses grosses pattes. Pour cause, un collectif bigarré d’habitant·es y a ouvert l’épicerie « À deux pas » avec une petite subvention de 7 500 euros et beaucoup d’huile de coude. Les trois quarts des rayons sont approvisionnés par les paysan·nes des environs, on peut s’y poser dans un coin canapé, et deux bénévoles sont là pour nous servir et causer de tout et de rien. Ces vautours d’API peuvent aller se rhabiller !

 

Christine Vimpère, Denis Tricot et Émile Progeault
Illustration : Ludo Adam

(1) « Qu’est-ce qu’une Startup », sur le site web de la banque étatique BPI France.

 

Cet article, repris de chez nos confrères de l'Empaillé, journal né en Aveyron et qui couvre depuis un peu plus d'un an l'ensemble du Sud-Ouest, est une manière de manifester la solidarité entre journaux locaux engagés dans une même vision de la presse. L'Empaillé, comme IPNS, et comme une trentaine d'autres titres sont membres du Syndicat de la Presse pas pareille (le SPPP) qui a été officiellement lancé le vendredi 21 mars 2025 à Lyon, au cours du festival du dessin de presse « Ça presse » qui se tenait à l'hôtel de ville. IPNS y était présent. Ce syndicat vise a porter la voix d'une presse indépendante, militante et engagée, des titres souvent « papier » qui peuvent être faits par des journalistes professionnels ou par des bénévoles.

Pour en savoir plus sur le SPPP : www.syndicatdelapressepaspareille.org 

 

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Le directeur de la police de Perpignan attaque L'Empaillé

L'Empaillé, comme d'autres journaux en France, est attaqué par ceux qui n'aiment pas trop la presse libre. Leur stratégie : des procédures bâillons qui, même si elles ne débouchent sur aucune condamnation devant les tribunaux, sont source de temps perdu, d'argent gaspillé et de stress.

Dans son numéro d'octobre 2023 L'Empaillé publiait une enquête sur la plus grande ville de France gérée par l'extrême droite, Perpignan. L'article, "Perpignan, purge sur la ville", toujours disponible sur lempaille.fr, détaille la stratégie de rassemblement de Louis Aliot, du GUD au PS. (Petit trait d'union entre la Catalogne et la Creuse : on apercevait entre autres dans cet article Frédéric Bort, ancien "socialiste" passé dans l'équipe du FN/RN. Frédéric Bort est un industriel du vin rouge héraultais de milieu de gamme, chez qui travaille maintenant un certain Michel Moine, ancien maire "socialiste" d'Aubusson accusé de faux en écriture publique.)
L'article consacrait un passage à la police municipale perpignanaise, service public où s'exprime au mieux la vision du monde portée par le Front-rassemblement national. Le directeur de cette police locale, Philippe Rouch, a assigné le journal L'Empaillé en injure publique pour avoir utilisé le terme "caïd" à son sujet.
L'Empaillé a reçu la notification de cette procédure fin 2024, et se prépare maintenant à y faire face. Que ce soit pour IPNS ou pour L'Empaillé, rappelons que la meilleure façon de soutenir la presse indépendante est bien sûr de s'y abonner (voir sur leur site lempaille.fr ou dans le journal, distribué dans de nombreux lieux associatifs et chez tous les marchands de journaux en Limousin).
Plus qu'une hypothétique condamnation qui paraît peu probable étant donné que le terme "caïd" est plutôt mesuré voire gentillet, la peine encourue, pour le petit journal, réside surtout dans la dépense entreprise, en temps et en argent, pour se défendre. Car en matière pénale, même si vous sortez blanchi, personne ne vous rembourse vos frais de procédures et dépenses d'avocat. Pour Philippe Rouch, ce n'est rien, car il n'a rien à faire. En tant que fonctionnaire, c'est l'argent public qui lui paye grassement un avocat pour mener sa guéguerre juridique.
Bon présage tout de même pour L'Empaillé, la ville de Philippe Rouch et Louis Aliot vient de perdre un procès similaire qu'elle avait intenté contre le très bon site d'information Blast (blast-info.fr). Ce site avait publié deux articles, toujours en ligne, "Contrôle au faciès, interpellations violentes, menaces : À Perpignan, la sale besogne de la « milice municipale » de Louis Aliot" et "Dérives à Perpignan : la police municipale en correctionnelle" qui tous deux rapportaient des faits importants pour comprendre comment fonctionne le pouvoir d'extrême droite dans cette ville. Un policier municipal a notamment été filmé en train de cogner la tête d'un mineur contre un mur. Le jour du procès, Philippe Rouch a précisé "nous ne changerons pas nos méthodes".
Le 3 avril 2025, soit trois jours après avoir appris sa condamnation pour détournement de fonds publics, dans l'affaire des faux assistants parlementaires européens, à 18 mois de prison, 8 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité, Louis Aliot apprenait qu'il perdait dans son action en diffamation contre Blast. Espérons que sa mauvaise série devant les tribunaux se poursuive.

Yann Bureller
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