Jugé le 4 octobre 2018 au tribunal correctionnel de Guéret pour violence sur agent, suite à une bousculade lors de la manifestation de soutien à un jeune Soudanais qui allait être expulsé à Felletin le 9 juillet 2018, Michel Lulek, un habitant de Faux-la-Montagne, avait été condamné à 1000 € d'amende avec sursis pour ces faits, mais avait été relaxé pour le refus qu'il avait opposé aux gendarmes de se voir prélever son ADN. Le procureur avait fait appel de ce jugement qu'il a sans doute trouvé trop clément. Que, par ailleurs, les juges aient estimé “disproportionné“ dans ce cas un fichage ADN lui est manifestement resté en travers de la gorge.
On remet donc le couvert une seconde fois, en appel, au tribunal de Limoges, place d'Aine, le vendredi 29 mars 2019 à 8 heures du matin. Rendez-vous est donné ce jour-là à toutes les personnes qui souhaitent, malgré l'heure matinale, venir manifester leur soutien.