C’est toujours une association de bénévoles qui est chargée par la municipalité de gérer et d’animer cette salle désormais un peu unique dans la région. L’an passé elle est devenue une vraie salle de cinéma et de théâtre. On est mieux assis, on voit mieux, on entend mieux, on est mieux chauffé et il est prévu encore des améliorations : plus grand écran et boucle d’audition pour les appareils auditifs. La numérisation a permis de passer de quatre films par mois à... 27 films (et encore plus de séances) et permet d'offrir à différentes associations des séances sollicitées et ouvertes à tous : pour les Seniors, pour les écoles (école-et-cinéma) pour le foyer d’accueil médicalisé de Gentioux (la salle se prête bien à l’entrée d’handicapés et de fauteuils), pour les manifestations du CIAP (Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière), la médiathèque de Royère, La Broussaille, le centre de loisirs de Peyrat pour des projections de films, notamment des documentaires, avec des débats animés par des associations directement concernées et parfois en présence de réalisateurs.
Mais la numérisation bénéficie plus encore à l’équipe des anciens galériens de la projection. Finie la « marmotte » qui contenait 6 ou 7 bobines de films argentiques à dérouler et à coller pour ne plus faire qu’une énorme bobine qu’on renroulait pour la mettre en lecture continue sur le projecteur sans interruption ...sauf accident. À la fin de la projection, le même processus mais en sens contraire devait être mis en oeuvre. Puis envoi par transporteur spécial pour la projection à la salle suivante… à l’autre bout de la région ou au stock. Cette manipulation occupait tout le temps des bénévoles avec l’inquiétude de ne pas recevoir la marmotte et de devoir courir après cette copie égarée. Enfin est arrivé le téléchargement. Tout se faisant de manière automatisée, finie la corvée du transport et de son suivi. Sans parler de la Caisse numérique qui automatise le programme, les journées de caisse, les recettes, la comptabilité, la facturation et le paiement des taxes.Tout cela permet de se concentrer et de se consacrer à la programmation, à la publicité des bandes annonces avec des cartons spécifiques pour Peyrat et les scénarios des séances. Sans ce bénévolat, le fonctionnement du cinéma serait impossible et en déficit permanent nécessitant un appel aux subventions et on ne pourrait maintenir le tarif social et incitatif de 5 € plein tarif et de 3,5 € pour les adhérents.