Peu nombreuses sont les personnes qui osent affronter les dénivelés et les distances de leurs trajets quotidiens sans véhicule motorisé. À côté de la voiture, le vélo à assistance électrique, plus économique et écologique, est une alternative pertinente pour de nombreux parcours même les plus vallonnés. Encore faut-il pouvoir s’en offrir un, quand un modèle correct avoisine les 1 000 €, neuf.
Pour en encourager l’acquisition, les collectivités locales les plus fortunées mettent la main à la poche en proposant des aides financières aux personnes aux revenus modestes. Auquel cas l’État complétait, pour un total allant jusqu’à 400 €, et parfois plus localement. Un système intéressant mais inaccessible financièrement pour l’énorme majorité des collectivités locales dont les plus rurales. Et double peine pour les habitants, car ce sont souvent ces-mêmes territoires qui sont les bien moins desservis par les transports collectifs.
Conscientes de cette lacune, les associations de cyclistes ont poussé pour que le gouvernement revoie sa copie. C’est désormais chose faite depuis le 15 août dernier : l’État apportera une aide à l’achat sans exiger que la collectivité locale participe, jusqu’à 400 € et 40 % du prix d’achat du vélo, sous condition de ressources. Une contribution financière qui ne résout pas le problème du reste à charge, mais amène un début de solution pour plus de mobilité à vélo sur le Plateau.
Les aides sont également étendues pour l’achat d’un vélo classique, d’un vélo pliant, cargo, ou d’une remorque pour vélo électrifiée. Le moment de s’y mettre ? Le groupe mobilité du Syndicat de la Montagne limousine vous propose ses conseils :