Si la carrière cycliste de Léon Kervasse est évoquée dans cet article, c’est d’abord parce que son patronyme débute par une lettre rare. Mais aussi parce que ce périgourdin, licencié à la Pédale Faidherbe, a eu un parcours plus qu’honorable, c’est un des bons coureurs du Limousin dans les années 50. Avec plusieurs victoires chaque année de 1950 à 1956, on peut se faire une idée de son niveau quand on constate une 8è place d’un Tour de la Corrèze (remporté par Valentin Huot, v. IPNS n° 65) et une 4è place du Championnat du Limousin (gagné à Périgueux en 1956 par Yves Gourd).
Évoquer son appartenance à la “Pédale Faidherbe“ permet de rappeler la cohabitation de ce club avec le “Cycle Club Périgourdin“, tous deux dans la capitale périgourdine. Et ce jusqu’en 1962 avec la disparition du Comité du Limousin ; la Dordogne fournissait alors beaucoup des meilleurs éléments du cyclisme régional. Ainsi en 1947, le C.C.P. fut champion du Limousin des sociétés, devant l’autre club périgourdin. Autre illustration de cette même domination : de 1946 à 1962, 10 titres de champion du Limousin seniors, sur 17, reviennent à un licencié de Dordogne, contre 10 de clubs haut-viennois, 2 corréziens et un seul creusois. Voici la liste exhaustive de ces lauréats.
La compétition cycliste consistant, toutes disciplines confondues, à parcourir le plus rapidement possible une distance donnée, il n’est pas surprenant de retrouver l’unité de mesure, le kilomètre, dans beaucoup de conversations cyclistes.
Petit inventaire :
La Creuse a depuis juillet 2024 un député d'extrême-droite dont le parcours montre une cohérence politique clairement marquée vers le brun... C'est ce que montre le portrait de Bartolomé Lenoir que nous publions ici. Mais, au-delà du bonhomme, c'est la politique qu'il défend qui, contrairement à ce qu'il tente de faire croire, représente un véritable danger pour le département avec un programme social et économique qu'on peut qualifier de carrément « anti-Creuse ».
Pour dissimuler la catastrophe que serait pour le département l'application du programme de son parti, l'Union des droites pour la République (UDR) d'Éric Ciotti, Bartolomé Lenoir utilise un subterfuge dont usent tous les extrémistes de droite : lancer des fake news et attiser la peur. Vendredi 18 octobre 2024, sur France 3, il annonçait « une initiative forte contre l'extrême gauche en Creuse » affirmant qu’il y avait « dans le sud du département des comportements tout à fait inacceptables. » « Je ne veux pas que la Creuse devienne une ZAD » disait-il, au même niveau intellectuel que Trump et ses immigrés qui « mangent des chats. » Lui-même riche angevin, très parisien et peu creusois, Lenoir sortait « je ne veux pas que des gens qui ne sont pas creusois nous imposent leur culture ». Et de questionner le ministre de l'Intérieur, le 12 novembre, sur la pseudo- «Zad » du Chammet sur la commune de Faux-la-Montagne qui serait, selon lui, la base d'une centaine d'activistes d'ultra-gauche. Dans une pétition lancée quelques jours plus tôt il cumulait mensonges et amalgames pour faire croire que le vrai problème des Creusois résidait dans un site tranquillement habité par quelques personnes où des activités tout ce qu'il y a de plus pacifiques se déroulent depuis un peu plus de cinq ans... Devant de telles élucubrations la mairie de Faux-la-Montagne a du reste porté plainte1, pour « propos mensongers pouvant provoquer des troubles à l'ordre public ». Un comble pour le jeune loup ciottiste qui ne jure que par l'ordre !
Les réactions ne se sont heureusement pas fait attendre et même le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, lui a expliqué que ce qu'il décrivait n'était pas une Zad (il est vrai que le ministre est connaisseur puisqu'il est élu du département où se trouve Notre-Dame-des-Landes...). Nous en publions quelques-unes dont la lettre qu'un certain nombre de maires de Creuse, solidaires de la maire de Faux-la-Montagne, ont rendue publique début décembre.
1 On peut lire ici l'argumentation de la plainte déposée par la maire de Faux : https://urls.fr/9I1yxQ
Lire le dossier : Lenoir est le brun
Si vous êtes un homme peu porté sur le développement personnel, il y a peu de chance qu’on vous ait proposé d’intégrer un mandala d’abondance. Mais si vous êtes une femme sensible à la spiritualité et aux médecines non conventionnelles, vous avez probablement déjà été approchée par une amie pour intégrer l’un de ces groupes. Tantôt appelés Tisseuses de rêves, Alchimistes ou encore Jacateque, ils se présentent comme des cercles de dons, permettant à leurs membres de réunir l’argent nécessaire pour « réaliser leur rêve ». Tentant ?