L'élaboration de ce pré-diagnostic est facilitée depuis peu par la publication du «schéma régional éolien» commandité par la région Limousin.
Ces différents paramètres vont permettre d'élaborer l'étude d'impact.
Une fois toutes les études réalisées, le permis de construire est déposé et il s'en suit une enquête publique, c'est la phase où se situe le projet des 7 éoliennes Castelmarchoises (Châtelus-le-Marcheix) et du projet de 4 éoliennes sur les 2 communes de la Souterraine et Saint-Agnant-de-Versillat côté Creuse ; côté Haute-Vienne d'une dizaine d'éoliennes sur 3 commmunes (Lussac-les-Eglises, Saint-Martin-le-Mault et Jouac).
Le permis de construire est ensuite délivré en fonction du résultat de l'enquête publique et de l'avis de la direction départementale de l'environnement, service départemental de l'architecture et du patrimoine, l'aviation civile... Le projet des 7 éoliennes de Lestards est depuis le mois d'août 2007 dans les mains du préfet de la Corrèze.
Cependant les délais peuvent s'allonger par un recours porté auprès des services de la préfecture pour annuler les avis. C'est une démarche que l'association des amis du paysage Bourganiaud a entreprise, contre le permis construire accordé à 9 éoliennes sur les communes de Saint Dizier Leyrenne et Janaillat (23), sans gain de cause.
Les recours peuvent se poursuivre ensuite devant le tribunal administratif.
Notons que le permis de construire a été accordé aux éoliennes de la Blanche en Corrèze (Communes de Davignac, Péret Bel Air et Ambrugeat) après de nombreux recours administratifs et surtout la mobilisation des habitants et élus qui se sont regroupés dans une association, la plus importante de France favorable à un projet éolien, qui compte aujourd'hui plus de 1300 adhérents. Les 7 prochaines éoliennes en Corrèze devraient voir le jour dans ces 3 communes du plateau courant 2008.
Du côté de la Creuse, un permis a été accordé sur la commune de Chambonchard qui, ironie du sort, devait être rayée de la carte quelques années auparavant pour un projet de barrage hydraulique.
En Haute-Vienne c'est un petit projet d'une éolienne à Lastour porté par des agriculteurs et habitants qui vient d'obtenir le permis de construire (construction prévue en 2009).
Les quelques projets en marche dans notre région montrent que le Limousin a un rôle a jouer dans le développement des énergies renouvelables comme ce fut le cas il y a quelques années avec les barrages hydroélectrique.
Cependant si l'on souhaite atteindre l'objectif de division par quatre des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050, notre pays doit d'une part augmenter de façon considérable la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique mais également se doter d'une politique rigoureuse d'économie d'énergie.
La Creuse a depuis juillet 2024 un député d'extrême-droite dont le parcours montre une cohérence politique clairement marquée vers le brun... C'est ce que montre le portrait de Bartolomé Lenoir que nous publions ici. Mais, au-delà du bonhomme, c'est la politique qu'il défend qui, contrairement à ce qu'il tente de faire croire, représente un véritable danger pour le département avec un programme social et économique qu'on peut qualifier de carrément « anti-Creuse ».
Pour dissimuler la catastrophe que serait pour le département l'application du programme de son parti, l'Union des droites pour la République (UDR) d'Éric Ciotti, Bartolomé Lenoir utilise un subterfuge dont usent tous les extrémistes de droite : lancer des fake news et attiser la peur. Vendredi 18 octobre 2024, sur France 3, il annonçait « une initiative forte contre l'extrême gauche en Creuse » affirmant qu’il y avait « dans le sud du département des comportements tout à fait inacceptables. » « Je ne veux pas que la Creuse devienne une ZAD » disait-il, au même niveau intellectuel que Trump et ses immigrés qui « mangent des chats. » Lui-même riche angevin, très parisien et peu creusois, Lenoir sortait « je ne veux pas que des gens qui ne sont pas creusois nous imposent leur culture ». Et de questionner le ministre de l'Intérieur, le 12 novembre, sur la pseudo- «Zad » du Chammet sur la commune de Faux-la-Montagne qui serait, selon lui, la base d'une centaine d'activistes d'ultra-gauche. Dans une pétition lancée quelques jours plus tôt il cumulait mensonges et amalgames pour faire croire que le vrai problème des Creusois résidait dans un site tranquillement habité par quelques personnes où des activités tout ce qu'il y a de plus pacifiques se déroulent depuis un peu plus de cinq ans... Devant de telles élucubrations la mairie de Faux-la-Montagne a du reste porté plainte1, pour « propos mensongers pouvant provoquer des troubles à l'ordre public ». Un comble pour le jeune loup ciottiste qui ne jure que par l'ordre !
Les réactions ne se sont heureusement pas fait attendre et même le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, lui a expliqué que ce qu'il décrivait n'était pas une Zad (il est vrai que le ministre est connaisseur puisqu'il est élu du département où se trouve Notre-Dame-des-Landes...). Nous en publions quelques-unes dont la lettre qu'un certain nombre de maires de Creuse, solidaires de la maire de Faux-la-Montagne, ont rendue publique début décembre.
1 On peut lire ici l'argumentation de la plainte déposée par la maire de Faux : https://urls.fr/9I1yxQ
Lire le dossier : Lenoir est le brun
Si vous êtes un homme peu porté sur le développement personnel, il y a peu de chance qu’on vous ait proposé d’intégrer un mandala d’abondance. Mais si vous êtes une femme sensible à la spiritualité et aux médecines non conventionnelles, vous avez probablement déjà été approchée par une amie pour intégrer l’un de ces groupes. Tantôt appelés Tisseuses de rêves, Alchimistes ou encore Jacateque, ils se présentent comme des cercles de dons, permettant à leurs membres de réunir l’argent nécessaire pour « réaliser leur rêve ». Tentant ?